vendredi 13 février 2009

Ongaro de retour dans les librairies

Oyez, oyez, bonne nouvelle pour les lecteurs francophones qui ont été séduits par la verve enchanteresse d'Alberto Ongaro dans La Taverne du doge Loredan, ou plus récemment dans Le Secret de Caspar Jacobi.
Pour la troisième fois en à peine de deux ans, Anacharsis édite un roman d'Alberto Ongaro. Cette fois-ci, il s'agit de La Partita, qui n'est pas tout à fait une exclusivité en France, car ce roman avait déjà vu le jour en France en 1987, un an après sa parution en Italie(Longanesi) aux éditions Sylvie Messinger, dans une traduction brillante de Claude Bonnafont, Simone Manceau et Cristina Svolacchia. Un roman qui avait été salué à l'époque par la presse française. Hélas, depuis, les éditions Sylvie Messinger se sont éteintes.

Anacharsis reprend le flambeau, en publiant mardi 17 février l'excellentissime Partita, dans une nouvelle traduction de Jacqueline Malherbe-Galy et Jean-Luc Nardone. Une aubaine pour ceux qui n'ont pas eu la chance de découvrir cette oeuvre. Celle-ci a été récompensée par le prix Campiello. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cette oeuvre, je les invite à venir butiner l'article que je lui avais consacré en janvier 2008.
Même si l'on peut se réjouir d'une nouvelle comme celle-ci et remercier la maison Anacharsis de faire ressurgir pour notre plus grand plaisir l'oeuvre du maître vénitien, on ne peut que les exhorter à nous proposer prochainement en français l'un de ses nombreux romans, comme la Rumba, Il Segreto dei Ségonzac ou Il ponte della solita ora, qui n'ont pas encore eu l'honneur d'une traduction dans notre langue.

P.S.: signalons aussi la réédition en livre de poche(depuis le 11 février) du cultissime roman-phare d'Alberto Ongaro, La Taverne du doge Loredan. Désormais, il n'y aura plus d'excuses pour ne pas se jeter sur ce chef-d'oeuvre(merci à Irma Vep pour l'info).




  • A (re)découvrir La Partita de Alberto Ongaro chez Anacharsis, à paraître le 17 février 2009, dans une traduction de Jacqueline Malherbe-Galy et Jean-Luc Nardone.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher Edwood,

comme vous, je me réjouis de cette parution. J'ai reçu l'ouvrage, et me délecte par anticipation à l'idée de sa lecture. Je vous en dirai plus quand ce sera fait.

Cordialement,
Nikola...

edwood a dit…

Nikola,
Je compte sur vous pour nous faire part de votre avis, ici ou sur paludes. Je peux d'ores-et-déjà vous dire que c'est de la même veine que la taverne et Caspar Jacobi, que vous avez fort appréciés il me semble.

edwood a dit…

Voici d'ailleurs le lien d'un blog qui en parle de fort belle façon...
http://blogs.mollat.com/litterature/2009/02/11/au-royaume-des-borgnes/

Anonyme a dit…

Cher Edwood,
La Taverne du Doge Loredan, que je cherchais depuis un moment est disponible depuis peu en poche. Inutile de préciser que je me suis précipitée dessus!... Quant à "La Partita", je suis tombée dessus par hasard vendredi dernier dans une petite librairie lyonnaise, "Ouvrir l'oeil", tenue par deux passionnés qui ne mettent sur leur table que ce qu'ils considèrent comme de la vraie littérature...et Ongaro était de la partie(-ta!;-)
Bien à vous,

Irma Vep

edwood a dit…

Chère Irma,
la réédition de La taverne en poche est une excellente nouvelle pour la démocratisation de cette oeuvre qu'on peut couvrir de superlatifs sans sourciller. Elle m'avait échappée; je vous remercie d'avoir palié à cette inadvertance.
Je me rappelle avec nostalgie la frénésie qui m'animait à la découverte de ces pages.
J'espère avoir des nouvelles de votre lecture très bientôt, sur votre blog pourquoi pas?

Quant à la Partita, c'est un bijou aussi.
Pour l'heure, je vous laisse découvrir par vous-même ces oeuvres.

Anonyme a dit…

Quand nous parlerez-vous de L'énigme de Ségonzac, dernier roman traduit en français d'Alberto Ongaro ?
Je l'ai dévoré, haletante, angoissée, et toujours enthousiasmée par l'écriture de cet auteur.
Heureusement il reste encore de nombreux Ongaro à traduire .

edwood a dit…

Bonjour,
J'avoue ne pas avoir retrouvé la même intensité au sein de l'Enigme. Peut-être l'effet de surprise y est pour beaucoup. Cela ne remet absolument pas en cause la virtuosité du Vénitien, et la veine ludique de ses romans.