C'est un article de Télérama, déniché au hasard de mes pérénigrations sur la toile qui m'a fait découvrir ce roman au titre suggestif. La critique commençait en ces termes:
" On dit que certains livres sont diaboliques. Voire dangereux. Qu'ils peuvent changer l'ordre des choses."*
Nul n'est besoin de préciser pour ceux qui me connaissent un tant soit peu que j'étais intrigué. Il était vaguement question d'un manuscrit poussiéreux dissimulé sournoisement au-dessus d'une étagère d'un palais, par le mystérieux alter ego d'un ex-marin vénitien, reconverti éditeur typographe. Etrange me direz-vous? D'autant plus que ce livre inconnu, aux pages manquantes, allait entraîner notre personnage dans une aventure aussi palpitante que troublante. On pense inévitablement au Manuscrit Trouvé à Saragosse de Potocki, illustre référence du roman à tiroirs, dont Ongaro ne cache pas la filiation. Grâce à son aventure menée à tambour battant, son langage enlevé et précieux, son humour débridé, cet ouvrage allait complètement me séduire, m'enivrer, m'ensorceler. Depuis, j'ai refermé la dernière page de ce livre envoûtant et une profonde mélancolie s'est emparée de moi, ce genre de sentiment lancinant indescriptible qui s'empare de vous pour ne plus vous lâcher avant longtemps.
Dès lors, la littérature a pris une tout autre dimension à mes yeux ; elle est devenue ma compagne favorite. Certes, j'avais déjà un goût affirmé pour elle mais plus que jamais, les mots me fascinent. Elle s'est transformée en royaume mystérieux qui renferme des merveilles insoupçonnées, des perles inestimables,des trésors abandonnés, enfouis au plus profond du microcosme des mots. Ceux-ci ne demandent qu'à être dénichés par les débrouissailleurs de récits captivants.
Grâce à ce modeste blog, j'espère pouvoir vous donner envie de découvrir des écrivains injustement méconnus et de partir à l'aventure de leurs oeuvres. Ce sera aussi l'opportunité pour moi de vous présenter des auteurs, aux noms plus évocateurs qui ont marqué de leur empreinte ma sensibilité littéraire. Comme j'estime que les arts sont comme une toile d'araignée dont les divers fils se recoupent les uns les autres, je ne manquerai pas d'évoquer occasionnelement mes coups de coeur dans des domaines autres que la littérature.
Comme bon nombre de lecteurs assidus , je m'attelle à l'écriture pendant mes heures perdues... Ce blog sera donc une porte d'entrée à mes essais littéraires. Je laisserai également la place à tout un tas de réflexions légères, ou plus existentielles sur la vie, le rêve, les personnes et le monde qui nous entourent.
Avant tout, je voudrais donc remercier Alberto Ongaro car, sans la découverte de cet ouvrage fascinant, je n'aurais probablement jamais développé une passion si dévorante pour cet univers extraordinaire qu'est la littérature. J'invite donc tous les amoureux de ce cosmos enchanteur à venir butiner les textes qui suivront, à faire part de leurs commentaires prolifiques et à échanger avec moi leurs points de vue en toute liberté.
Bienvenu à vous, ô humble voyageur, dans la taverne du doge Loredan...
*extrait d'un article du site de Télérama paru le 05 mai 2007 (télérama 2990)
-A découvrir: ONGARO Alberto, La Taverne du Doge Loredan (Editions Anarchasis,2007)
mardi 20 novembre 2007
LA TAVERNE DU DOGE LOREDAN, ou le lieu de rencontres des amoureux du monde secret de la littérature
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