“Nuit des nuits sans amour étrangleuse du rêve
Nuit de sang nuit de feu nuit de guerre sans trêve
Nuit de chemin perdu parmi les escaliers
Et de pieds retombant trop lourds sur les paliers
Nuit de luxure nuit de chute dans l’abîme
Nuit de chaînes sonnant dans la salle du crime
Nuit de fantômes nus se glissant dans les lits
Nuit de réveil quand les dormeurs sont affaiblis.
Sentant rouler du sang sur leur maigre poitrine
Et monter à leurs dents la bave de l’angine
Ils caressent dans l’ombre un vampire velu
Et ne distinguent pas si le monstre goulu
N’est pas leur coeur battant sous leurs côtes souillées.”
Robert Desnos, The Night of loveless nights, 1930.
Pour fêter la rentrée, la taverne a décidé de vous plonger dans l'univers hétéroclite de Romain Verger.
MOTEUR
Celui-ci est composé d'une multitude de portes d'entrée et autant d'aimants séduisants, poésie, littérature,
photographie mais aussi peinture, dont il nous offre un aperçu sur son site
rverger.com.
Cependant, je
souhaiterais ici m'attarder sur son tout jeune
blog membrane, derrière lequel se cache
l'appellation d'omni-perméable et
photosensible. Pour la rentrée, le caméléon a fait peau neuve. Jalonné de captivantes étrangetés issues
essentiellement du monde
cinématographique,
photographique, on y trouve aussi des extraits musicaux, des
gifs animés, de courts textes( des poèmes le plus souvent) et autres raretés dénichées au gré des
pérégrinations internautiques de Romain Verger.
Au-delà du patchwork capricieux, ces mosaïques se succèdent souvent selon une variation thématique qui donne au spectateur l'impression de naviguer à la lisière d'un monde halluciné. Ce dernier reflète
profondément les influences de l'artiste.
"L'art est une expérience de transmutation."
Décomposé, disséqué, mutilé, monstrueux,
métamorphosé, le corps est dévoilé sous toutes ses formes. Instrument anatomique, au service d'une démarche
anthropologique,
psychologique, fantastique.
Dans cet esprit mutant et alchimique,
Alkama ne devrait pas laisser de marbre ceux qui y jetteront leurs yeux injectés de sang.
Membrane est aussi l'occasion de montrer des parallèles palpables entre l'espèce humaine et les animaux, de
revisiter mythes et contes païens sous un regard insolite.
Ces
compilations stylistiques tout à fait étonnantes
s'apparentent, à mes yeux, à une sorte de spéléologie
psychologique qui a pour but de donner une
pré-vision des tréfonds de l'âme humaine.
Membrane est aussi une porte ouverte littéraire, avec entre autres,
des textes mirifiques de Antoine Volodine ou
une lecture d'Antonin Artaud. Ecartons-nous des sentiers battus et laissons-nous hyptonotiser par l'acteur principal de
ces pièces en un acte pour une bouche de Samuel Beckett(en version originale) ou happer par l'odeur nauséabonde de ce
texte de Peter Esterhazy.
De cet espace naviguant en eaux troubles, il semble
transparaitre une fascination pour les formes géologiques incongrues, des cratères, des formes minérales improbables, tel ce champignon qui semble surgir de nulle part.
Témoignages ancestraux de l'agitation qui habite la croûte terrestre, en profondeur, ou en surface.
Toujours cette ambivalence entre faces cachées et dévoilées, ombres et lumières, rêves et réalités...
Les extraits musicaux qui parsèment ces pages m'ont notamment permis de réentendre avec plaisir la douce mélodie de la
Gnossienne N°4 d'Erik Satie,
la guitare hypnotisante de Neil Young qui ouvre le film Dead Man de Jim Jarmusch, de découvrir le son
envoutant distillé par le groupe
Sparklehorse, ou encore de m'imprégner de l'atmosphère inquiétante des lieux avec
Murcof, ou l'inconnu
Black Moth Super. Je serais bien désolé de devoir faire l'impasse sur de nombreux autres petites perles distillées ici ou là au gré de l'humeur vagabondante de Romain Verger. Après tout, en quelques clics, le charme des lieux aura bien plus de pouvoir que ces modestes évocations, semées dans ce no man's land.
Les
gifs animés
représentent une heureuse initiative permettant de
revisiter (le plus souvent) un extrait marquant d'un film, comme
un redécoupage personnel de l'attaque des oiseaux dans le film-culte d'Hitchcock, ou
la vision cauchemardesque d'Elephant Man de David Lynch.
L'un des artistes
contemporains ayant le mieux appréhendé la vie onirique, le
subconscient et les tourments qui agitent l'espèce humaine, est sans aucun doute
David Lynch. Il fait aussi partie des sources
d'inspiration prégnantes de Romain Verger; il ne s'agit donc pas d'un hasard s'il
apparait en filigrane sur le blog de Romain Verger.
Le nom du réalisateur
d'Inland Empire est
naturellement revenu dans l'entretien que Romain Verger m'a
spontanément accordé. Je vous propose de le découvrir dans les lignes qui suivent...
- Tout d'abord, pourriez-vous décrire votre parcours?
J’ai suivi des études de Lettres qui m’ont conduit jusqu’au Doctorat que j’ai consacré au poète
Henri Michaux et à l’écriture du rêve. J’ai enseigné trois ans à l’Université Paris X, puis dans le secondaire, en lycée d'abord et en collège
actuellement.
À ce
rythme-là, il est fort probable que je me retrouve en maternelle d’ici quelques années et que j’achève ma vie en
néonatalogie. Pour le reste, après avoir écrit de la poésie, je me consacre pour l’essentiel depuis 2004 aux formes narratives.
- En découvrant votre travail, j'ai été impressionné par les nombreuses formes qu'il prend, de la poésie au roman, en passant par la peinture, la critique littéraire ou par vos exercices d'animation, de photographie. Comment parvenez-vous à trouver le temps de conjuguer toutes vos activités?
Je suis peut-être un hyperactif qui s’ignore. En tout cas, l’inactivité me met mal à l’aise. J’aime être sous tension, guidé par l’urgence. C’est peut-être pourquoi j’aime mettre sur mon blog des
gifs animés de machines qui tournent en boucle. Elles me rappellent l’usine de mon père où j’entrais lorsque j’étais enfant.
Conditionneuses pour l’essentiel,
remplisseuses, elles tournaient
inlassablement. C’était
impressionnant de déambuler entre ces mastodontes d’acier comme de récupérer et d’examiner leurs productions, crachées à longueur de journée à un rythme effréné. Par ailleurs, j’écris peu. L’écriture n’a rien pour moi d’une hygiène quotidienne. Alors j’ai assez rapidement diversifié mes activités pour satisfaire mon besoin de produire.
Quant au temps que je passe à tout cela, je ne l’évalue pas et m’efforce de le trouver.
- Croyez vous en l'existence, à proprement parler de rêves prémonitoires, ou peut-on parler plutôt d'un mythe, d'une illusion alimentée par la résurgence d'un passé enfoui?
Les rêves
prémonitoires, comme d’autres expériences, entrent dans le champ du paranormal. En nier
catégoriquement l’existence, c’est rejeter l’irrationnel, en lequel je crois et qui m’importe d’un point de vue créatif. De toute façon, sans forcément relever d’une fatalité, tout rêve engage l’avenir. S’il emprunte aux restes diurnes, il n’en exerce pas moins une influence sur le rêveur, le modifie plus ou moins durablement. Si une nuit, vous rêvez
qu’un proche se noie, sans doute le lendemain ne vous
comporterez-vous pas à son égard comme si rien ne s’était passé au moment où il ira se baigner. Les rêves échafaudent des scénarios absurdes mais nous nous méfions toujours d’eux. Intensément vécus, davantage même que ne le sont les expériences réelles, ils peuvent nous remuer en profondeur.
- Que pensez-vous du mythe de la caverne développé par Platon, selon lequel l'apprentissage n'est que réminiscence?
Certes, l’allégorie de la caverne illustre ce processus de
réminiscence mais m’intéresse davantage la situation
particulière de ce dispositif scénique très particulier, de ces hommes attachés et contraints de contempler le spectacle
qu’on leur impose. Ce n’est pas tant la métaphore du cinéma où chacun peut à tout moment quitter la salle ou détourner le regard, que la situation
particulière du cauchemar dont on ne peut sortir, sur les images duquel on a les yeux rivés sans pouvoir s’en détourner. À ceci près que
contrairement au rêveur, les prisonniers habitués à leur condition ne souffrent pas de leur situation.
Platon invite à se détourner des ombres, des simulacres pour s’élever aux idées et aux essences qui leur préexistent mais pourquoi ne pas faire le cheminement inverse qui consiste à creuser les ombres, à se laisser abuser et envelopper par elles, pour accéder à ce que Max
Milner nomme L’Envers du visible dans son essai éponyme. Il n’est pas anodin que l’allégorie
platonicienne se situe dans une caverne, lieu qui dans la
Grèce antique pouvait comme il le rappelle servir de cadre à des révélations sacrées
susceptibles de produire une impression d’horreur. La situation est de même assez proche de celle des grottes ornées de la préhistoire. S’intéresser aux ombres, ce n’est pas tourner le dos au réel. Un objet tire d’ailleurs sa réalité de l’ombre
qu’il crée ; sans quoi il donne l’impression de flotter dans l’espace. Réévaluer l’ombre revient à fouiller le réel dans toutes ses dimensions, questionner l’origine, celle de l’univers et du chaos, de la nuit primordiale comme de nos
commencements individuels,
intra-utérins. Dans le cas des grottes pariétales que j’évoquais plus haut, on s’aperçoit bien que les hommes à cette époque
représentaient des éléments de leur réalité quotidienne et immédiate, des animaux notamment, mais en descendant dans ces cavités obscures, ils les
inscrivaient dans une autre dimension, celle des esprits, de la magie, « l’espace aux ombres » pour reprendre le titre d’un texte de
Michaux.
- Pour vous, quelles sont les conditions propices à la création?
L’écriture d’un roman ou d’un ensemble un peu conséquent exige d’abord du temps : de longues plages horaires
quotidiennes, sur une période
suffisamment longue pour que le projet puisse avancer. C’est ainsi que les choses prennent forme et sens,
qu’avec du temps et du travail, l’écriture se sédimente en un ensemble qui aura été porté par un même état psychique et émotionnel, non
qu’un roman soit traversé d’un bout à l’autre par un seul sentiment, mais il doit me
semble-t-il être habité par une sorte d’état général, de disposition psychique,
faut-il parler d’humeur ? C’est la raison pour laquelle j’ai suspendu pour l’été mes autres activités, afin d’éviter les
interférences, les incessants passages d’une activité à une autre — dont chacune sollicite des pulsions et des tensions diverses —
intermittences qui font mon quotidien le reste de l’année. Il faut se donner la peine de faire l’expérience d’une histoire parallèle, se laisser habiter par ses personnages pour
qu’en retour, le texte en sorte hanté à proprement parler.
- Pourriez-vous évoquer le rêve qui vous a laissé l'empreinte la plus profonde?
Quand j’étais enfant, trois rêves m’ont poursuivi
quotidiennement, à tour de rôle, pendant un ou deux ans peut-être. J’en ai été très marqué et m’en souviens encore
parfaitement, comme d’un film vu et revu des centaines de fois. C’était très perturbant de savoir
qu’ils
reviendraient chaque soir et
qu’en aucun cas leur retour et leur répétition n’en
atténueraient la force. Dans le premier, les choux verts — motifs du papier peint de ma chambre d’alors — se mettaient à tourner de plus en plus vite autour de mon lit tandis
qu’une sorte de machine robotisée entrait par la porte dans un bruit
électronique assourdissant, toutes lumières
clignotantes, encombrait l’entrée et empêchait ma fuite tout en se rapprochant de mon lit. Le second est une caricature œdipienne : j’entendais un bruit d’
interrupteur dans le couloir, me levais, me dirigeais vers la salle de bain et y trouvais la tête décapitée de mon père flottant dans une baignoire emplie de sang. Je pense que ce cauchemar m’a été inspiré du célèbre tableau de
David, La Mort de
Marat qui m’avait alors beaucoup
impressionné. Le dernier était euphorique : je courais sur un carré de pelouse au bas de mon immeuble, prenais mon élan et me servais d’une butte d’herbe pour décoller, battais des bras d’abord péniblement, prenais peu à peu de la hauteur, gagnant en légèreté. Je survolais bientôt toute la région avec une facilité
déconcertante, planant au-dessus des mers, montagnes et plaines.
- Votre écriture laisse planer une confusion prégnante entre réalité, songe et hallucination. Par ailleurs, Grande ourse comporte trois parties qui peuvent se lire comme trois contes en suspens. Vous laissez au lecteur le soin de les assembler selon son imagination. Tout cela m'a fait songer à l'art lynchien de proposer une œuvre. Ce dernier n'aime guère donner la vision de ses films en public. Quel est votre point de vue à ce sujet?
Je crois que l’artiste n’a pas vocation à commenter ses œuvres. On peut comprendre d’autant mieux que
Lynch s’y refuse que ses films mettent en place un réseau extrêmement complexe et ouvert de possibles et d’
interprétations,
qu’une orientation de l’artiste bornerait
inévitablement. Cela dit, il a accordé des entretiens où il parle de ses films, mais de façon
périphérique, en évoquant le tournage, les acteurs, la musique… J’accorde moi-même beaucoup d’importance à cette question de l’œuvre ouverte, parce
qu’elle est au cœur du dispositif fantastique et onirique, et plus simplement l’un des gages de la richesse d’une œuvre. Racontez vos rêves à deux
psychanalystes différents, il est peu probable
qu’ils les
interprètent exactement de la même façon — en dépit d’un savoir partagé — , chacun est renvoyé à sa propre histoire et c’est dans cette interaction que s’inscrit la réception et l’
interprétation. Pour ma part, je ne refuse pas d’expliciter mes intentions, de penser les choses après les avoir faites de façon plus intuitive. C’est même parfois rassurant. J’ai gardé de ma formation
universitaire et de mon métier d’enseignant l’habitude bonne ou mauvaise de décortiquer les textes, de les soumettre, sinon à élucidation, du moins à
questionnement. Et je parviens dans une certaine mesure à penser mes livres comme s’ils étaient ceux d’un autre. Mais l’important est que le dernier mot revienne au lecteur,
qu’on ne prenne pas ce que dit l’auteur pour argent comptant,
qu’on puisse garder à l’esprit que le discours de l’artiste sur son œuvre participe sciemment ou non d’une volonté d’orienter et
qu’il y a sans doute plus à apprendre de ce
qu’il ne dit pas. Je reste persuadé que l’auteur ne maîtrise pas tous les leviers de ce qu’il produit, que seul un esprit extérieur (critique ou simple lecteur) est capable d’éclairer d’éventuelles zones d’ombres. Sur tel ou tel point, je suis parfois étonné de découvrir la lecture qu’un critique littéraire propose de tel ou tel passage ou motif de mes livres, parce que je n’y reconnais pas toujours mes intentions. Cela ne m’empêche pas de leur reconnaître souvent une réelle pertinence. J’y découvre des choses que j’estime possibles et qui m'éclairent parfois. Leur discours n’a pas moins de crédibilité que le mien ; il est assurément moins suspect.
- Pour poursuivre à propos de David Lynch, il exerce sur vous une fascination palpable. Quelles sont les spécificités de son oeuvre qui vous ont le plus captivé, son oeuvre qui vous a le plus bouleversé?
Ma découverte du cinéma de
David Lynch remonte à 1986, avec
Blue Velvet. J’avais 14 ans. Ça a été un choc, résultant de l’
affrontement à l’œuvre dans ce film, entre la tentation de s’abandonner aux pires perversions et les aspirations à la vertu et au Bien. Ce film reste encore pour moi l’un des plus dérangeants et perturbants
qu’il m’ait été donné de voir. J’en ai gardé quelques images fortes : la bouche extatique d’
Isabella Rossellini, s’entrouvrant sous les coups de
Jeffrey, comme ce tableau macabre et sublime dans les dernières minutes où Gordon — l’homme en jaune — reste debout en statue alors
qu’il a été assassiné, aux côtés de Don
Vallens, oreille coupée, ligoté, un bâillon enfoncé dans la gorge. J’aime la façon dont Lynch construit ses films comme s’il «
travaill[ait] à l’intérieur d’un rêve » (les mots sont de lui). Il ne s’interdit rien. Derrière sa caméra, les choses les plus anodines peuvent à tout moment devenir éminemment
inquiétantes. Et puis il y a chez lui une grande attention portée à la beauté, dans ce
qu’elle peut avoir de plus inattendu, de plus troublant, de plus
déstabilisant. J’aime sa façon de conduire une exploration jusqu’à son point ultime, de nous y plonger totalement sans ménagement particulier. Je n’attends pas des films que je vois ou de mes lectures qu’elles me rassurent, mais qu’elles me bousculent, qu’elles me fassent reconsidérer à chaque fois ma croyance dans l’idée que je me fais de la réalité et de l’être humain. Je souscris totalement à la façon dont Gide définissait la fonction de l’art : « Inquiéter, tel est mon rôle ».
- Étant un grand amateur de films d'animation, au travers de votre site membrane, je n'ai pu manquer d'observer un attrait prononcé pour ce domaine artistique . Qu'est-ce qu'apporte cette technique selon vous?
Je me suis familiarisé avec ce domaine assez récemment, en actualisant mon blog. C'’est d’'ailleurs essentiellement dans cette optique que je l'’anime, pour découvrir des artistes, des œuvres singulières à côté desquels je passerais si mon blog ne m’'obligeait à faire preuve d'’une constante curiosité. Dans le domaine de l’'animation, j'’y ai fait de belles rencontres : Kentridge et Svankmajer notamment. Leurs univers sont fascinants. Alors « qu’apporte cette technique ? » me demandez-vous. Je n’en sais trop rien. C’est davantage le travail de ces artistes qui me passionne, les obsessions qu’ils déclinent et le talent avec lequel ils leur donnent forme.
- Quels sont vos projets? Est-il envisageable de vous retrouver un jour derrière la caméra?
Passer derrière la caméra ! Si j’en avais les moyens et les connaissances techniques, ça m’amuserait beaucoup. Mais ça ne s’improvise pas. Pour autant, la relation entre image et langage est fondamentale lorsqu’on écrit. Et les choses se font dans les deux sens. Il arrive que j’aie à traduire en mots des visions, des tableaux, voire des séquences comparables à des séquences cinématographiques. À l’inverse, il faut parfois faire émerger une image ou un tableau d’une page blanche de traitement de texte. Ce sont les mots, leur accouplement, telle ou telle construction de phrase qui vont définir les conditions de la visibilité. En ce qui concerne mes projets, je travaille actuellement à la rédaction d’un recueil de nouvelles. Trois d’entre elles paraîtront d’ailleurs dans le prochain numéro du Visage vert, en juin 2010. Et puis un troisième roman pourrait suivre.
2 commentaires:
Une entrevue passionnante. "Zones sensibles" et "Grande ourse" sont entre mes griffes depuis cette semaine. Je suis fascinée...
Bien à toi, Edwood
Avec plaisir, Irma, je te retrouve dans l'antre de la taverne. J'avoue qu'elle était quelque peu dans l'obscurité ces derniers temps.
J'ai hâte de découvrir ton avis éclairée sur les oeuvres de Romain Verger. Je crois que Zones sensibles ne devrait pas te laisser insensible, si j'ose m'exprimer ainsi, car il y est question d'un professeur.
J'arrête mes mauvais jeux de mots estivaux et reviens bientôt;).
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